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 Send in your skeletons, sing as their bones go marching in, again ♪

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Viktor M. Mlyskarić
Messages : 15
Date d'inscription : 02/05/2015

Fiche d'identité
Informations ::
Avatar : Le Tueur d'Unknown Movies - Victor B.
En couple ou célib ? : ... Comment dire.
Viktor M. Mlyskarić
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MessageSujet: Send in your skeletons, sing as their bones go marching in, again ♪   Send in your skeletons, sing as their bones go marching in, again ♪ Icon_minitimeSam 2 Mai - 3:55



Viktor Matjaž Mlyskarić

Vous devriez essayer : réflechir, c'est super cool ..!



Carte d'identité


Âge: 26 piges

Origine: Pandora. Pas loin de la capitale, en vrai.

Groupe: Vampire

Fonction: Tueur psychopathe. Comment c'est pas une fonction ?

Autre(s) info(s) ?: Vous ne voulez pas savoir.



Myuu


Myuu, c'est la femme de sa vie. Sérieusement. Viktor est plus attiré par ses congénères masculins que part l'autre sexe, déjà. Alors, un familier femelle, c'était bien le seul moyen de l'obliger à composer avec une créature capable d'enfanter.  Donc vous savez que Myuu est une femelle. Une femelle quoi ? Une femelle panda roux. Ouais, un petit mammifère herbivore tout innocent et mignon et un assassin, la bonne paire. Enfin. A part dire que c'est une peluche ambulante, y a pas grand-chose à dire sur le physique de l'animal pour le décrire : si elle a la face assez claire – pas tout à fait blanche mais presque – sauf pour les deux bandes rousses caractéristiques courants sous ses yeux sur ses joues, elle n'a autrement pas de tâches particulières sur le corps, les pattes ou le plumeau qui lui sert de queue.
Si son physique est banal, quid de son caractère, alors ? Premier point : Myuu n'est qu'amour. Elle aime tout le monde, va zigzaguer dans les pieds de tout le monde, joueuse, et élire domicile sur toute paire de genoux/dans toute paire de bras disponible pour une séance de câlins ou une petite sieste. Oui, même chez le monsieur aussi haut que large au visage tout balafré et aussi souriant qu'une porte de prison. Du coup, quand on sait aussi que Myuu peut au mieux vous mordre aussi fort qu'un chaton sur le plan self-défense, même vous pouvez comprendre que Viktor est assez protecteur avec son familier. De toute façon, pourquoi vous mordrait-elle ? Euh … Parce que vous avez été méchant avec Viktor, ou … que vous l'avez rendu triste. Enfin voilà. Myuu cherchera toujours à protéger son humain ( enfin, vampire ), par tous les moyens, y compris en vous lançant de longs regards semblants vouloir dire ''Mais pourquoi ? C'est pas gentil, ça lui a fait mal''. C'est pas le top de l'efficacité, mais ses grands yeux doux sont très expressifs, comme ceux d'un enfant...
Enfant qu'elle est, techniquement, vu qu'elle a à peine un an et des poussières. Peut-être que c'est son tout jeune âge qui lui a permis d'obtenir la grâce de Vik. Après tout, elle était à peine sevrée quand ils s'étaient croisés dans…  des circonstances plutôt sordides (cf. l'histoire :'D ).  Ou peut-être l'état misérable dans lequel le vampire l'avait trouvé, aussi usée qu'avait pu l'être le jeune homme dans son enfance. En tout cas, si Viktor avait eu l'impression qu'une pierre s'était logée au fond de son ventre en croisant Myuu -avant que la douleur partagée par sa sœur d'âme n’occulte toutes ses pensées – Myuu avait vu défiler tous les souvenirs de Viktor dans son esprit. Et, même sans vraiment les comprendre -elle maintient que les humains/vampires/elfes et autres Deux-Jambes sont compliqués-, elle avait ressenti toutes les choses tristes que Vik' barricade au fond de son cœur endurci et asséché. Et elle avait trouvé ça triste. Alors, après avoir repris du poil de la bête, elle avait noyé son lié sous des vagues d'amour à travers le lien mental qui les liait à vie. Lui faisant office de peluche lorsqu'il rêvasse, le regard lointain, ou lorsque l'anxiété le gagne et le fait suffoquer. Veillant en gardienne silencieuse sur les nuits où les mauvais rêves du passé reviennent le hanter. Et cette affection inconditionnelle, Vik le lui rendait bien, et le lui aurait rendu à travers leur lien même si il ne l'avait pas voulu.
Lorsqu'il pouvait se permettre de laisser Myuu seule -soit parce qu'il ne s'absentait pas longtemps, soit parce qu'il avait pu s'organiser-, il lui laissait libre accès à son pavillon, surtout que sa magie lui avait permis de créer un jardin verdoyant à l'arrière sur ses hectares de terrain. Notamment une forêt miniature de bambous. Rien que pour ça, Myuu voue une admiration sans bornes à son lié. Cette propriété-ci était un sanctuaire pour le duo, où ils pouvaient se reposer en toute quiétude. Viktor mettant de côté le tumulte de ses pensées le temps d'un somme, et Myuu se reposant blottie sur le ventre du vampire, présence constamment rassurante et loyale.


Physique&Mental


Déjà, un truc qu'il est important de préciser pour te décrire : t'es un vampire. Oui messieurs dames. Bon, faut avouer que t'as pas vraiment le physique du vampire cliché : t'es certes pas un ballon de baudruche, mais t'es pas non plus ''fin et athlétique'' tu vois. Bien portant on va dire. T'en fais pas, je connais peu de suicidaires qui viendront te balancer cash que t'as peut-être quelques petits kilos à perdre. Encore que, sans tenter de t'approcher, on devinerait pas que t'as … Le caractère que t'as. Avec tes bonnes joues, ta peau pâle – sur ce point le côté vampire c'est ok – parsemée de grains de beauté de ci de là, tes cheveux bruns assez raides défiants la gravité comme si tu t'étais pris un coup de jus, les quelques poils le long de ta mâchoire et au-dessus de tes lèvres, tes yeux de couleurs changeantes – un espèce de gris-vert tirant un peu sur le noisette en temps normal, rouges quand tu te laissais porter par la soif ou ta frénésie, vert chlorophylle les quelques fois où tu forçais un peu trop sur le mana – et ton allure générale débonnaire et un peu gauche, les personnes les plus ouvertes qui pourraient te croiser seraient sûrement tentées de te câliner comme un nounours en peluche. Paraîtrait-il même que t'es ''plaisant''.
Sauf que oui mais non. Si ils ont de la chance et pas sont trop stupides, tu te contenteras de les éloigner d'un sourire carnassier, étant devenu un maître dans l'art du rictus menaçant laissant apparaître tes canines effilées. Vous doutez encore de son statut de vampire ? Un ancien humain, peut-être ? Sûrement pas : même si tu détestes cordialement – et le mot est faible – feu ta famille, ils avaient au moins le mérite d'être de sang pur. Malheureusement pour toi, peut-être, d'ailleurs, enfin. Sur ce point, on pourrait presque t'applaudir pour le minimum de respect dont tu fais preuve vis-à-vis de tes origines : toujours sapé sobrement mais proprement, t'es techniquement capable de tenir une conversation civilisée – c'est juste que ça te casse les coronaires , monsieur Patience – , tu t'es posé dans une baraque bien bourgeoise en périphérie de la ville, et tu t'es fais construire un pavillon en forêt encore plus isolé. Que tu crèches dans l'un ou dans l'autre, tu vis ta vie tout seul comme un grand. Ce qui n'aide pas ton asociabilité.
Non, t'aime pas les gens, les gens c'est juste des insectes qui pullulent, juste un bon garde-manger. C'est pour ça que tu laisses pas le commun des mortels t'approcher : tu te considères trop supérieur à eux. Suffisant ? Prétentieux ? Certainement, même si tu diras plutôt que t'es ''réaliste''. Ha, et je disais qu'au mieux, c'était ton regard et tes expressions faciales qui repoussaient les gens. Le pire des cas ? Disons que ta ''bonne éducation'' et ton côté soigneux et méticuleux – voire maniaque – ne concerne pas tes repas, quoi : prédateur né et endurci, t'es plutôt du genre à … ''Jouer'' avec tes proies pour te défouler avant de les vider de leur sang d'un bon coup de crocs. Et après aussi, d'ailleurs. Bref. Et même si tu décides, dans ta grande mansuétude, d'essayer d'épargner un gus trop collant, tu verses facilement dans la violence voire l'abus verbal. Psychopathe ou psychotique ? Dans les deux cas, il s'agit d'un trouble mental, mais tu n'as pas exactement l'intention de te faire consulter pour savoir si tes lacunes au niveau social ou tes crises de violences et de délires quasi-paranoïaques sont symptomatiques ou non.
Dans le fond, t'es ni plus ni moins qu'un gosse qui hurle et pique des colères dans l'espoir qu'on le remarque et l'aide, parce que ça va pas, ça a jamais vraiment été, mais il reste cette barrière entre toi et le Viktor qui évolue au grand jour. Alors tu te défoules en massacrant ces autres plus heureux, plus chanceux que toi, qui vivent sur la même terre, après leur avoir empoisonné l'esprit, à leur bourrer le crâne en répétant que leurs vies minables ne riment de toute façon à rien, qu'ils ne sont que des pourritures. Tout ça par dépit, par chagrin, par dégoût, parce que ce bonheur – ou du moins l'absence de malheur – te ronge comme les asticots entraîne la putréfaction des cadavres que tu sèmes.
De loin, t'as l'air attachant, gentil et aimable. Une cible à câlins.
De plus près, t'es juste arrogant, une enflure à la langue de vipère. Un c*nnard (coucou Richard/pof/) bon à gifler.
De trop près, tu t'avères être, appelons un chat un chat, un assassin sadique et farouche aux manies immorales et écœurantes. Un félin assoiffé de sang, ou un charognard constamment affamé, au choix.
Mais ça, ce ne sont que des jugements basés sur des impressions et des on-dits. Tu t'es tellement replié sur toi-même et barricadé intérieurement qu'il faudrait toucher ton âme pour vraiment savoir qui tu es. Et l'alcool ou les drogues ne peuvent pas te rendre aussi facile à atteindre, ou si ? Et sinon, quoi ?



Once upon a time

Un fils bâtard, voilà ce que Viktor aurait pu être. Aurait préféré être, même : ça aurait en quelques sortes justifié … Tout. Aurait donné une légitimité au merdier dans lequel il avait été bercé.

Dès la naissance, il n'avait pas exactement été choyé, né d'une des femmes vampires parmi les plus froides et d'un père de même race passablement violent. Mais ça aurait pu s'améliorer, s’il avait perdu plus rapidement ses rondeurs pouponnes. S’il avait pris de façon plus marquante les traits de l'un ou l'autre de ses géniteurs. S’il avait montré l'affinité pour la magie noire qui faisait la fierté des Mlyskarić et de la plupart des suceurs de sang, et non cette ''stupide magie de médiocre mortel'', pour reprendre les mots du paternel. Parce que oui, le premier événement surnaturel qu'il avait provoqué, c'était la croissance et le bourgeonnement d'un frêle pommier. Une honte, surtout par rapport à son frère aîné, qui lui était un rejeton ''normal''.

Poupon, il avait cherché de façon désespérée l'amour de sa mère, qui ne pouvait en revendiquer le titre que part sa contribution dans la gestation et les tous premiers repas de ses enfants. C'est que l'autre n'avait jamais été aussi collant, aussi peureux, aussi … gamin. Humain, presque.

Vers l'âge des 6-7 ans, Viktor Matjaž, cadet de sa famille, avait abandonné tout espoir de recevoir un jour la moindre once d'amour de ses parents, ne visant plus qu'à de la reconnaissance. Un compliment, un signe de fierté, n'importe quoi. Le bambin dévorait les bouquins, s'intéressait à tous les domaines qu'il était en mesure de comprendre ne serait-ce qu'un peu, mais – et c'était là le nœud du problème – était incapable de développer la moindre force, malgré sa compréhension des divers arts du combat, et ne parvenait tout simplement pas à lancer le moindre sortilège de magie noire. Un ''empoté incapable d'arriver à la cheville de [son] frère'', voilà le qualificatif préféré de l'homme de la maison envers sa plus jeune progéniture. Son maudit frère, qui lui était un bon petit adolescent vampire. Pfeuh ! Juste deux ans de plus, c'était là son véritable mérite. La place de préféré était prise avant même le premier souffle de Vik.

Une poignée d'années plus tard, l'enfant honni s'était finalement replié sur lui-même. Étudiant et s'intéressant à ce qui lui plaisait, il s'entraînait aux arts martiaux et maniements de certaines armes en secret, le jour, alors que le reste de la maison respectait le cycle nocturne des vampires de l'ancien temps. Essuyant régulièrement les mêmes insultes, les mêmes reproches, il avait fini par apprendre à encaisser les baffes – la toute première l'avait envoyé se fracasser l'arrière du crâne contre le marbre de la cheminée, et il avait du faire appel à un servant pour lui faire des points de suture. Chaque blessure, aussi bien sur son corps que dans son esprit, était une goutte d'essence dans le réservoir de haine qu'il avait fait naître et grandir envers ce rival détestable qu'il se devait d'appeler ''frère''. Et même ''Monsieur'' son frère, lorsqu'il eut 15 ans.

Les ''amis'' et les cousins du clan Mlyskarić se souvinrent surtout de la grande réception qui fut tenue dans le manoir familial pour l'occasion. Mais Viktor avait eu le malheur d'appliquer les règles de politesse que sa mère lui avait enfoncé dans le crâne à coups de règles sur les mains et de ''ne pas fanfaronner en se faisant inutilement remarquer''.
Son crime ? Avoir répondu par l'exacte vérité à la question « Et vous, qui êtes vous ? » posée par … Un de ses oncles, peut-être. Comme si il en avait quelque chose à faire. Il avait bien deviné qu'avec la houle de murmures et regards en biais que sa réponse souleva, quelque chose allait mal se passer.

S’il avait su.

/!\Mention d'abus, pédophilie, inceste, bref les plus jeunes et les âmes sensibles, passez votre chemin. Vraiment. /!\:

Jamais cette nuit-là ne s'effacerait de son esprit, pas plus que les insultes crachées au visage à cette occasion. Ni celles qui suivirent. Et surtout pas les cauchemars traumatiques qu'il lui arrivait encore de faire aujourd'hui. Et à chaque fois, il ne souhaitait que voir ses plantes étrangler son misérable frère, et déchiqueter ses géniteurs.

Mais Viktor, en grandissant, était devenu aussi plus malin que cela. Il devait juste tenir jusqu'à la majorité ''humaine''/ordinaire, soit ses 18 ans, et ensuite il pourrait se tirer en prétendant à un héritage – malgré le fait que son père se plaisait à le faire passer pour un enfant illégitime. On ne peut pas dire qu'il ''vécu'' dans la résidence familiale, plutôt qu'il y logea. Son esprit résida au-delà de cette prison matérielle. Son quinzième anniversaire ne fut qu'un jour parmi tant d'autres, et il profita de sa pleine puberté pour exercer sa magie en douce et apprendre les subtilités du contrôle de la terre et des plantes. Cette forme de magie devint même une des plus nobles aux yeux du jeune vampire, car de toutes les magies élémentaires, c'était la seule à permettre la manipulation d'une forme de vie. Le temps suivait son cours.

Une dix-septième année passa, et Viktor commençait enfin à voir – au sens figuré – le bout du tunnel devant lui. C'était sans compter sur une nouvelle arrivée inopportune sous le toit Mlyskarić. Heureusement pas un autre bébé du même sang – l'adolescent n'aurait pas répondu de ses actes si ç'avait été le cas – mais un mioche venant de la rue, crasseux, les cheveux noirs, une dizaine d'années, humain, mage de feu, collant au possible. Bref, un rêve éveillé pour Vik. Oui c'est du sarcasme : il détestait les mioches.
Et le pire, c'est qu'à force de devoir jouer les nounous – gentillesse de ses parents –, le presque adulte finit par s'attacher au morveux. Ashæ, qu'il s'appelait. Orphelin d’après les dires du concerné, il confondit rapidement l’adolescent avec une bouée de sauvetage dans ce manoir trop froid, trop rigide, où les efforts de socialisation du marmot se soldèrent par un échec cuisant. Son babysitter-malgré-lui fut le seul à bien vouloir écouter les babillements sans queue ni tête de la pile électrique, ou plus exactement du feu follet. D’ailleurs, il fit la gueule toute une semaine à Ash’, qui avait eu le malheur de recevoir un vague éloge des parents Mlyskarić – « au moins lui utilise une forme de magie correcte, aussi ! ». Bande d’enfoirés. Enfin. Viktor savait au fond de lui que le bambin n’allait pas tenir indéfiniment, surtout s’il restait aussi frêle et naïf. Pas au milieu d’une toile d’araignée.

Il ne fut donc pas vraiment surpris de ce qu’il se passa, quelques mois plus tard. Viktor avait dépassé la majorité, mais restait au manoir pour veiller – sans l’admettre – sur Ashæ. Et le ''drame'' qui survint alimenta juste encore un peu sa haine envers sa ''famille'' : il n’avait pas eu de mal à reconnaître l’odeur du sang humain, ce soir-là. Ce qui l’avait intrigué, c’était que le parfum provenait d’une des chambres du manoir, sachant que ses géniteurs évitaient de … tâcher directement les pièces où pouvaient passer des invités. Vik n’eut même pas à ouvrir la porte pour voir le patriarche sortir à la volée de la pièce, les vêtements froissés et tâchés de sang, tout comme ses lèvres, et manquer de lui foncer dedans. Le jeune adulte tenta de faire taire la crainte sourde qui lui prenait le ventre, son esprit sombrant dans une peur panique, quand le plus âgé lui lâcha à la figure un « Va nettoyer » indifférent, avant de passer son chemin. Sans lever la main sur son cadet, et sans la moindre insulte. Le mouton noir de la famille s’exécuta, abasourdi, et du retenir un cri de rage face au corps ensanglanté et plus mort que vif de l’orphelin.

/!\retour de joie et d’allégresse -c'est sarcastique-, jeunes lecteurs et âmes sensibles, passez votre chemin/!\ :

La courte vie d’humain d’Ashæ venait d’être réduite en cendres, et de ces cendres allait s’élever un tout jeune vampire, qui n’avait rien demandé à personne.

À son réveil, Viktor eut l’intelligence de ne pas bombarder de questions le gosse. Il répondit à certaines de ses questions, voulut en éluder d’autres – comme celle sur le contenu de la bouteille qu’il donna à Ash’ lorsqu’il se plaignit d’avoir mal au ventre et aux dents –, et finalement chercha plus ou moins subtilement à savoir ce qu’il s’était passé. Même si il s’en doutait. Puis il le remit sur pieds, lui expliqua pas à pas les différents changements dus à sa transformation, ignorant dans un premier temps les moqueries du reste de sa famille, puis surveillant d’un œil assassin leur intérêt grandissant vis-à-vis du vampire nouveau-né qui se montrait prometteur, pour une ''création''.

Finalement, Viktor entama sa descente aux enfers à l’âge de 19 ans, juste après fait part à Ashæ de son idée de mettre les voiles. Il avait envoyé le gamin dehors, un jour, alors que le soleil commençait tout juste à décliner à l’horizon, avant d’enfin assouvir ses rêves de vengeance. Ha, le doux plaisir qu’il allait prendre, surtout avec les deux autres hommes de la famille … !

/!\Blood & Angst  /!\ :

Sa besogne accomplie, il alla récupérer un maximum de vivres, d’argent, et les papiers qui prouveraient sa légitimité lorsqu’il irait récupérer l’ argent de ses parents. Au cas où par malheur, le trésorier des Mlyskarić décide d’être un peu trop regardant. Quoique quelques joyaux sous la table devraient suffire à faire taire ses très éventuels scrupules. Puis il arrosa les sols de tous les liquides inflammables qu’il put trouver, et rejoignit finalement Ashæ un peu moins de trois heures plus tard, et demander au gosse de faire brûler un bout de mèche que son grand frère de substitution lui présenta.

S’en suivirent quelques semaines d’errance et de squattage, que Viktor mit à profit pour apprendre "par la pratique" l’art et les subtilités de la chasse à Ashæ tout en se refaisant la main. Il dissimula soigneusement les joyaux et documents qu’il avait emmené, et s’obligea d’abord à économiser les vivres emmenées, au cas où pour une fois les vampires décident de venger le meurtre d’une de leur famille, histoire d’enfoncer le clou niveau malchance. Mais rien n’arriva, aussi Viktor entreprit finalement de se réapproprier tous les fonds de sa famille et les mettre sur un compte à son nom, et d’acquérir une résidence en ville. Grande selon les termes de la bourgeoisie humaine, passable aux yeux des vampires, mais il s’en contrefichait. Il y avait bien plus de place que nécessaire selon lui, et c’était uniquement lui et Ashæ. Les mois puis les années passèrent tranquillement, platement, le gamin poussait comme une flèche, et Viktor apprenait à ne plus se réveiller de ses cauchemars en hurlant. Sauf que, depuis sa rébellion, quelque chose manquait à Viktor. Un besoin viscéral que la chasse ne suffisait pas à calmer, et dont il ignorait la nature. C’est ainsi qu’il commença à fréquenter les lieux les moins bien famés. L’alcool le rendait tout au plus somnolent, les filles de joie l’écœurait et les relations sexuelles ne l’intéressait pas. Il crut trouver pendant un temps une paix éphémère dans la consommation de mana, drogue parfaitement illégale qui semblait sublimer sa sensibilité. Ses yeux, devenus dans ces moment-là d’un vert chlorophylle vif, hypnotisant, saisissait tous les détails autour de lui, et il ressentait l’énergie qui parcourait paresseusement chaque plante alentour, le plongeant presque en transe lorsqu’il passait proche d’un espace vert durant un trip. Mais il lui arrivait, lorsqu’il finissait en manque, de devenir violent – plus que d’habitude, s’entend – et lorsqu’il était perché, il perdait parfois le contrôle de ses pouvoirs. C’est cette perte de contrôle qui le poussa à se sevrer, le jour où une de ses plantes gifla Ashæ, alors qu’il n’avait absolument rien fait, obligeant Viktor à s’excuser. À s’excuser, lui ! Et finalement, finalement, il trouva ce soulagement qu’il cherchait désespérément, un jour où il était parti chasser, affamé et sur les nerfs sans véritable motif. Le pauvre bougre qui tomba dans ses griffes agonisa, torturé par un vampire ressemblant à un démon échappé des enfers, avant de mourir dans une douleur telle qu’il fut incapable d’hurler, le suceur de sang s’abreuvant ensuite en perçant une des artères du défunt de ses canines. Et, une fois rassasié, une envie soudaine le prit, sans qu’il puisse se contrôler, et Viktor entreprit de déshonorer sa proie même dans la mort en reproduisant, dans un état second, cet acte qu’il avait subi tant de fois sous le joug de son père sur le cadavre. Le soulagement qu’il trouva cet instant là le poussa à reproduire ce comportement sur d’autres proies, ses chasses, devenues complètement frénétiques, attirant l’attention de certains individus haïssant la race des vampires …

Et au fur et à mesure qu’Ashæ grandissait, Viktor se faisait distant, par peur. Peur de devenir dépendant de la présence du plus jeune. Peur de ne pas pouvoir se relever s’il devait le perdre, alors qu’il avait finalement réussi à surmonter tant de difficultés et douleur. Alors il encouragea l’adolescent à s’émanciper, lui offrant un logement assez proche du sien pour pouvoir garder un œil sur lui, mais assez éloigné pour que chacun ait son espace. Il continuait à subvenir à ses besoins autant que nécessaire, sachant qu’il ne pouvait pas foutre Ash’ dehors et lui demander aussitôt de se trouver son gagne-pain. Et puis ses joyaux investis se portaient bien, autant que cela serve …

Et puis, Ashæ au loin, il pouvait traîner dans les bars et les lieux mal famés autant qu’il le désirait. Même si il avait remarqué que, dernièrement, quelqu’un semblait le suivre. Il avait l’habitude que d’autres vampires tueurs, comme lui, cherche à lui trouer la peau, parce qu’il avait empiété sur leur soi-disant territoire. Au mieux, il envoyait ses clochards là balader, au pire il leur apprenait le respect en les réduisant à l’était de masse informe sanguinolente et couinante. Ou de cadavres, encore mieux. Mais celui-là, qui lui collait aux basques depuis plusieurs semaines, était tout ce qu’il y a de plus humain. Et quel humain …

Viktor avait entendu parler de ces quelques "chasseurs de vampires", au fond d’un bar autour d’un verre ou dans un nuage de fumée. Si le vampire se méfiait de la reine sorcière – comme toute créature tenant à ses fesses –, ces énergumènes le faisaient doucement rire. Sérieusement, ils se croyaient vraiment si puissants ? La bonne blague. Aussi, se sachant suivi, il décida de battre l’inconscient à son propre jeu. Le laissant le filer jusqu’à finir par reconnaître son odeur, le laissant se rapprocher, comme une tentative de flirt qui nous amuserait gentiment. Puis s’éloigner, et le laisser se rapprocher à nouveau, chaque fois un peu plus, et recommencer, le frustrant et le poussant à continuer la chasse par fierté, jusqu’au jour où Viktor aurait presque pu se faire avoir. Et là, il l’avait semé, se planquant et barricadant plusieurs jours sans sortir de sa tanière. Puis Viktor refit surface, et ce fut à son tour de traquer son traqueur, le retrouvant à la tombée de la nuit entrant dans un bar bondé, au fond d’un véritable coupe-gorge, idéal pour toute personne souhaitant préparer un mauvais coup.
Il n’eut pas de mal à le repérer, assis seul au fond de l’établissement. Viktor s’arrêta au bord, commandant une première boisson, et la sirotant du bout des lèvres en surveillant le nombre de choppes que son rendez-vous non averti s’enfilait. Jugeant qu’il devait être suffisamment éméché pour être abordable – comprenez neutralisable au besoin –, il se glissa à côté de lui, son verre à la main.

«  Salut. ~ »

Il ne se retint pas de rire face à la mine défaite du chasseur de vampires, qui sursauta à l’irruption soudaine de sa proie. Enfin, enfin il rencontrait ce fameux homme en noir que plusieurs redoutaient, et qui avait déjà tué un certain nombre de vampires semblable à Viktor – quoique nettement moins classe. Sacha Novak, dont les yeux gris étaient nettement moins impressionnants qu’on ne le racontait, tout embrumés par l’alcool qu’ils étaient. Un sourire se dessina sur les lèvres de Viktor.

Il allait bien s’amuser ce soir.

Love & Sex :

Le lendemain, Viktor s’était sauvé aux aurores, réglant juste la chambre pour la nuit. Il profita de sa traversée de la ville jusque chez lui pour réfléchir. En laissant Sacha, il avait presque ressenti une espèce de … regret ? Il avait eu envie de rester pelotonner contre le corps chaud de l’endormi. Et maintenant il tournait en rond dans sa tête, ses pas le guidant en lieu sûr en mode automatique. Il pensait se désintéresser totalement des plaisirs charnels autres que la chasse et la nourriture, mais en réalité, il ne s’intéressait juste pas à l’autre sexe. Parce que l’autre homme, il l’avait réellement désiré, oh ça oui !
Viktor pila presque juste devant sa porte. Merde. Il avait tout fait pour ne pas trop s’attacher à celui qu’il considérait comme son propre frère, et il s’entichait d’un humain. D’un humain qui voulait sa tête, nom d’un chien ! Viktor rentra en claquant violemment la porte derrière lui. Sa demeure lui paraissait vide. Vide et morte …

C’est ainsi qu’il avait eu l’idée du pavillon en forêt. À l’écart de tout, au milieu de la nature, il se sentait plus à l’aise, à défaut de rompre la solitude. Puis il s’était mis à zoner, explorant des coins paumés du pays. Même si ça lui filait de l'urticaire de savoir qu'un jour il devrait se trimbaler avec un animal sur les talons et ce jusqu'à sa mort, il savait que les chances de ne jamais croiser son familier étaient quasi nulles. Et puis, lui, la chance ... Enfin. Au moins il espérait avoir un familier " pratique", un carnivore ou au moins un charognard, une bête autonome qui pourrait l'aider dans ses chasses. Sauf qu'encore une fois, le destin lui fit un superbe doigt d'honneur. Son familier ? Il le rencontra dans un trou paumé de la rase-campagne pandorienne par lequel transitait un spectacle itinérant, au cours d’une de ses errances. Il avait été comme attiré – ça lui arrivait souvent dernièrement – et avait ignoré avec superbes les quelques saltimbanques, qui observaient l'arrivée de l'inconnu avec désapprobation. Il observa en fronçant le nez l'ours trop âgé pour s'intéresser à ou intéresser qui que ce soit, les quelques tigres et lions aux côtes apparentes, ainsi que les rapaces au plumage terne. Mais ce n'était aucune de ces malheureuses créatures qui guidèrent ses pas. Non, à vrai dire, il se planta devant une cage qu'il crut au premier abord vide, mais la nausée qui lui tordait les boyaux lui soufflait qu'il était là. Et quand finalement ses yeux croisèrent les deux billes brun-noir ternies d'un minuscule panda roux presque famélique au pelage maculé de sang séché, il s'entendit hurler, sa tête se vidant d'un coup, comme un réservoir siphonné de force. Viktor ne se souvient même plus s’il a acheté le panda, ou s’il l'avait enlevé avant ou après avoir massacré le parasite qui se prétendait soigneur/dresseur du cirque. Quand il reprit ses esprits et comprit que son familier était une chose herbivore, faible et vouée à s'éteindre si livrée à elle-même, le vampire voulut haïr de toutes les fibres de son corps l'animal ...

Et en fut tout simplement incapable. Il l'emmena dans son pavillon, le blottit au chaud dans un cocon de draps, et s'employa à le ramener à la vie, le nourrissant suffisamment -il entreprit même de faire pousser tant bien que mal du bambou sur son terrain, s'aidant de sa magie-, surveillant tout risque d'infections plusieurs semaines après avoir arraché la dernière tique de la fourrure pelucheuse. Il en oublia presque de chasser, et cessa pendant quelques temps de mutiler ses victimes, se contentant de pomper leur sang et abandonner les cadavres. Myuu fut le premier, et pour l'instant seul, être vivant à voir et profiter de toute la douceur et patience dont était capable l’irascible assassin. Parce que doux, Viktor ne l’avait pas exactement été avec son amant. Enfin. Et Myuu fut aussi la première à partager son lit à lui, sous son toit, même si Viktor ne se laisserait jamais surprendre à dormir un bras autour d'une boule de poil blottie sur son ventre.

Une poignée de mois s’était écoulée, et Viktor était devenu totalement dépendant de la soixantaine de centimètres de touffes rousses qu’il était parvenu, non sans mal, à remplumer, et qui l’avait, peut-être, rendu meilleur. Moins hargneux, moins méprisant envers la vie. Et qui entretenait ces envies qu’il jugeait coupable de se mêler à la société, aux gens, de tisser des liens et s’attacher, et qu’il tentait maintenant de dissimuler derrière ses airs d’ours mal léché. Il y avait deux Viktor qui s’entrechoquaient dans son cœur : celui qui avait vu sa vie démolie bout par bout dans le domicile familial malsain, qui vivait sur le dos des autres, et qui se noyait avec plaisir dans le sang de ses victimes, et l’autre. L’autre Viktor, enfant fragile qui continuait à espérer un jour trouver l’affection de quelqu’un, des amis, une vie stable, et qui serrait tout contre son cœur la peluche dont il ne pourrait plus jamais se séparer.



Toi, derrière l'écran ♥

Prénom/Pseudo: Toujours Abby/Byby uwu

Âge: Vieille bique 'fraîchement'
majeure et vaccinée

Personnage sur l'avatar: Le tueur d'Unknown Movies, interprété par le cutie Victor B.

Niveau de RP estimé: 'Paraîtrait-il qu'il est bon. Mais je suis une quille en auto-évaluation %D

Avis sur le forum/questions/suggestions: Un codage entier ? :'D *pastaper*

Autres passions ?: Dormir. Lire, geeker, avoir une vie sociale, ça vient après, parce que j'ai pas le temps :'3/paf/

Le code de validation:


© par Nenouille
*a eu assez de mal à le faire, donc prière de NE PAS TOUCHER !!*



Dernière édition par Viktor M. Mlyskarić le Lun 22 Juin - 17:56, édité 6 fois
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Sacha F. Novak
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MessageSujet: Re: Send in your skeletons, sing as their bones go marching in, again ♪   Send in your skeletons, sing as their bones go marching in, again ♪ Icon_minitimeSam 2 Mai - 10:39

Bon, pour résumer la situation, dans la tête de Sacha il se passe ceci :

Spoiler:

Voilà.
Keur sur toi.
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Christopher B. Anderson
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MessageSujet: Re: Send in your skeletons, sing as their bones go marching in, again ♪   Send in your skeletons, sing as their bones go marching in, again ♪ Icon_minitimeVen 8 Mai - 13:21

L'histoire a l'air triste. Et c'est un bon caractère de psycho qu'il a là. J'aime. Je veux en savoir plus. Courage Byby :'D
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Viktor M. Mlyskarić
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Viktor M. Mlyskarić
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MessageSujet: Re: Send in your skeletons, sing as their bones go marching in, again ♪   Send in your skeletons, sing as their bones go marching in, again ♪ Icon_minitimeVen 8 Mai - 23:32

Sacha : la même extase qu'au l/paf/ ♥
Christopher : Mais nan, l'histoire va puer la joie, y aura même du fluff dedans, et voui, même si y a de l'amûr sous toute cette psychopathie :3 et merci bien xD;
J'vais essayer d'avancer cette fifiche le week-end prochain, je pense ... à voir :'D;

EDIT : J'AI.

ENFIN.

F.
I.
N.
I.

Putaing/paf/
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Richard Eloi
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MessageSujet: Re: Send in your skeletons, sing as their bones go marching in, again ♪   Send in your skeletons, sing as their bones go marching in, again ♪ Icon_minitimeLun 22 Juin - 18:13

Jeee... Vais pas proposer câlin après une histoire pareille. Mais bien jouée ma vieille, c'est bien écrit, c'est complet, tout ça, hop, validée. (quoiqu'on se passera du com' du code hein.)
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Sacha F. Novak
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MessageSujet: Re: Send in your skeletons, sing as their bones go marching in, again ♪   Send in your skeletons, sing as their bones go marching in, again ♪ Icon_minitimeLun 22 Juin - 18:16

Bon ben voilà, je crois que t'as jamais écris de fiche aussi longue... Si ? :')
Autrement, sache que Sacha et moi étions comme ça pendant la lecture de cette prez :
Spoiler:

Donc je valide tout ça, rebienvenue parmi nous ♫
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MessageSujet: Re: Send in your skeletons, sing as their bones go marching in, again ♪   Send in your skeletons, sing as their bones go marching in, again ♪ Icon_minitime

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