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 Savez-vous ce qu'est un cabinet de curiosité ? ♠ Clarence

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Clarence L. Hopkins
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Date d'inscription : 11/08/2015
Age : 33
Localisation : Loitaceila. Quartiers des commerces.

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Clarence L. Hopkins
Mage de vent & Tenancier d'un cabinet de curiosité
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MessageSujet: Savez-vous ce qu'est un cabinet de curiosité ? ♠ Clarence   Savez-vous ce qu'est un cabinet de curiosité ? ♠ Clarence Icon_minitimeVen 14 Aoû - 21:14



I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Hopkins.
• PRÉNOM : Clarence Lloyd
• GENRE : Masculin.
• ÂGE : 200 ans et des poussières. En apparence, dans les 25-26.
• RACE : Zombie.
• CLASSE & MÉTIER : Alchimiste/magicien/Tenancier d'un cabinet de curiosité.
• MAGIE OU TECHNOLOGIE : Magie de l'air.
• STATUT MARITAL : Célibataire. Pour l'instant ? c:
• SITUATION FINANCIÈRE : Plutôt aisé.
• ORIENTATION SEXUELLE : Honnêtement, il s'en fout.
• AVATAR : Kiku Honda/ Japon de Axis Power Hetalia.


II. LES DESCRIPTIONS.


MORALE


Clarence, ça se voit sur son visage, c'est la sérénité même. Il est très nonchalant, on a l'impression que rien pour lui n'est un problème. Il est quelqu'un de très réfléchi, capable de se poser calmement instantanément pour réfléchir à une solution. C'est ça, Clarence. Un esprit impartial et réfléchi peu importe la situation. Ce qui l'a conduit à acquérir une immense confiance en soi. Et une fierté sans commune mesure. Il ne vous croira jamais si vous lui dîtes qu'il s'est trompé. Clarence, modeste ? Jamais. Ce qui tranche beaucoup avec le reste de sa personnalité.

Associée à la nonchalance extrême de Clarence se trouve une grande tolérance et une gentillesse énorme. Clarence, c'est un sourire doux et la politesse, peu importe qui vous soyez. Aussi, le mec accepte facilement les secrets honteux des gens. D'ailleurs, pour lui, rien n'est honteux. C'est le comportement des gens qui font qu'ils sont intéressants, donc pourquoi les empêcher de faire ce qu'ils veulent ? Par contre, Clarence ressent facilement lui-même de la honte. Paradoxe total.

Clarence aime observer les gens. Et les aider. Il met son ouïe et sa tolérance, ainsi que son esprit au service des autres. Clarence adore discuter avec les gens. C'est une vraie commère. Il a paradoxalement besoin de vivre avec les autres, qu'on fasse attention à lui, bien qu'il sait que ce n'est pas l'idéal pour un zombie. Il a besoin de savoir qu'on a besoin de lui. Ca flatte son égo, voyez-vous.

Malgré tout ça, Clarence est facilement coléreux. Il est facilement susceptible et peut s'énerver très vite. C'est un ancien trait de caractère qu'il a gardé. Clarence avait un caractère très violent. Il s'est beaucoup calmé, depuis, vu sa nouvelle condition et le temps qui a passé. Mais son instinct colérique, il n'a jamais pu s'en défaire. C'est plus fort que lui. Il y a des choses qui le dégoûtent et l'énerve profondément, c'est tout. Comme par exemple quand on le critique. Clarence ne supporte pas la critique. Surtout parce qu'il est très exigeant envers lui-même.

Il n'aime pas non plus ceux qui sont intolérants. Et les imbéciles qui s'ignorent. Ni ceux qui ne suivent jamais les conseils - Sacha, si tu lis ça, poutous partout, mais sache que tu fais quand même bien chier, parfois <3 - . Alors à ses gens-là, il ne fait pas de cadeau. Il est sec. Il leur dit ce qu'il pense. Pas qu'il ne le fasse pas avec les autres, mais là, il n'use d'aucun tact.

Il arrive à Clarence de cogner, aussi. Très facilement. Enervé, il use facilement de la violence. Ce qu'il regrette parfois après. Ou pas. Il ne regrettait jamais, avant, mais maintenant, il regrette de plus en plus. Deviendrait-il faible d'esprit ? Il préfère penser avoir appris à être compatissant et à être bizarrement plus humain. C'est drôle. Ironie la plus totale.

Clarence aime l'ironie. Et le cynisme. Il y est très sensible. Et il aime la discerner chez quelqu'un. C'est pour ça aussi qu'il aime observer les gens. Il trouve que l'Humain est la créature la plus drôle qui soit. Bien sûr, Clarence sait qu'il est comme ça parce que il est attiré par ce qu'il ne peut plus avoir. C'est un mélange de mélancolie et de regret. Même s'il ne regrette pas l'ancien lui.  


PHYSIQUE


Clarence n'est plus humain. Il en a l'air mais pourtant il est mort il y a longtemps. Pourtant sa peau ne pourrit pas. Ou plus. C'est grâce à un onguent parfumé qu'il a lui-même inventé il y a longtemps. Il s'en barbouille partout tout les jours, même sur son cuir chevelu. Malheureusement, son intérieur n'est pas en aussi bon état. Tout a pourri et disparu depuis bien longtemps. Mais Clarence ne sent plus rien alors il s'en fiche. Et au moins, il n'y a plus d'odeur désagréable ou de trucs qui coulent - dédicace à ceux qui mangent en lisant ça. /PAN/ -.

Clarence a 200 ans mais en apparence, il en a 25. Ce qui est plutôt sympa, parce que c'est pile le bon âge pour continuer à profiter de la vie. Et Clarence a beaucoup de chance de pouvoir se balader tranquillement dans Loitaceila sans éveiller les soupçons. Son apparence est plutôt commune, malgré sa peau blafarde de mort. Et bien sûr, Clarence ne peut pas sortir sans ombrelle ou autre objet pour se protéger du soleil.

Clarence aime beaucoup s'habiller en kimono, qu'il trouve très pratique et confortable. Et puis, il dit que ça lui donne un air mystérieux. Mais quand il sort, il porte un costume noir assez austère mais qu'il qualifie de classieux. Il porte des gants tout le temps. Des gants blancs qui contrastent avec son costume noir militaire.

Autrement, Clarence est assez grand, même s'il y a plus grand que lui. Il fait 1m 77. Il a des cheveux noirs corbeaux qui ne lui arrive pas plus bas qu'aux oreilles. Ils sont très fins et n'en font souvent qu'à leur tête, bien qu'ils soient très facile de les discipliner. Ses yeux en forme d'amande sont d'un bleu cristallin oscillant vers le gris. Son regard laisse facilement transmettre ses émotions. Tantôt doux quand il est amical, comme d'habitude, tantôt froid, sombre et fou quand il est en colère. Quand Clarence s'énerve, ce n'est malheureusement jamais à moitié et tout chez lui le laisse voir.

 


III. L'HISTOIRE.


MORALE
Vous voyez Clarence tel qu'il est actuellement ? Il n'a pas toujours été comme ça. Bien sûr, vous vous en doutez. Il n'a pas toujours été un zombie, oui. Mais il n'a pas eu un caractère aussi facile, aussi. On change beaucoup, en plus de cent cinquante ans.

La vie de Clarence a commencé un beau matin de Décembre. Il est né sans complication dans la belle et grande maison familiale. Un avenir sans problèmes l'attendait. Sauf que, depuis son plus jeune âge, il a bien fait comprendre à son patriarche qu'il n'en voulait point. Déjà, en signe de désapprobation, Clarence n'a jamais ouvert la bouche devant son père jusqu'à ses quatre ans alors qu'il savait parfaitement parler. Et il a toujours refusé tout les précepteurs qui venaient pour lui faire la leçon. Il se mettait à crier et à pleurer dès qu'il en voyait un arriver. Il préférait apprendre tout seul. Son père, voyant Clarence ayant appris à lire tout seul, a finalement arrêté de lui envoyer des professeurs. Première victoire pour le garçon.

Clarence pouvait passer ses journées le nez dans les livres. Il voulait éviter de croiser ses parents le plus possible. Sa mère le laissait faire. Il voyait bien dans ses yeux que tant qu'il ne l'embêtait pas, elle s'en fichait. Pas qu'elle se fiche de son fils. C'est qu'elle ne savait pas trop comment montrer son affection non plus. La mère de Clarence était quelqu'un de très droite et très rationnelle. Très timide aussi. Beaucoup de traits de caractères qui se sont retrouvés chez le garçon. Clarence a du respect pour sa mère. Mais ça s'arrête là.

Clarence déteste les dîners. Il déteste se retrouver en face de son père, cet être qui croit avoir tout pouvoir sur lui et sa vie. Qui croit pouvoir décider de ce que fera son fils. Qui veut juste le meilleur pour son fils. Et ça y est, revoilà les lamentations et les reproches. Clarence s'énerve. Le nez dans son assiette, il dit sèchement ce qu'il pense à son père. S'enchaîne une dispute. Sa mère ne dit rien et regarde la scène, en continuant de manger. Ca y est, monsieur le patriarche demande à sa femme de calmer "son" fils. Elle répond que personne n'a tort et qu'elle n'a pas à s'en mêler. Clarence balance son assiette en hurlant que sa mère n'a pas à s'immiscer dans une dispute qui les concerne tout les deux, dégringole maladroitement de cette chaise bien trop haute pour un enfant de cinq ans et court le plus vite possible vers sa chambre. Son père le suit et la dispute continue. Jusqu'à ce que le plus vieux abandonne. C'est toujours lui qui finit par abandonner. Et Clarence se retrouve injustement puni. Il sort néanmoins s'excuser auprès des servantes et de sa mère.

Son père voulait que Clarence soit un mage de feu. Un mage puissant. Avec une magie crainte. Comme lui. Il était mage de feu. Egoïstement, il pensait que son type de magie était le meilleur. Clarence pouffe et pense que chaque type de magie élémentaire a sa faiblesse. Clarence aimerait bien devenir mage de l'eau, juste pour embêter son père. Un jour, il essaye de faire bouger un peu d'eau du petit seau de la femme de ménage. La réaction attendu ne vient pas. Mais on sent l'air vibrer. Clarence est à la fois déçu et heureux. Il n'est pas un mage de feu. Mais il n'est pas un mage de l'eau non plus. Il est un mage de l'air, comme sa mère.

Clarence avait six ans quand est né son petit frère. Le mélange de sentiment qu'il a ressenti à la vue de cette petite chose dans les bras de sa mère l'a profondément marqué. Si bien que son frère est devenue la seule personne envers laquelle Clarence était lui-même et laissait ressortir tout son amour. Son frère est la seule personne que Clarence est profondément aimé de son vivant. Si bien que Clarence s'était donné la mission d'apprendre à son frère à se défendre contre "la vie". Tout ce que Clarence savait, il l'a fait apprendre à son frère. Il l'a appris à se défendre contre les remarques acerbes et les coups. Tout ce qu'il a pu faire pour lui apprendre à se défendre, il l'a fait. Ce qui est très bizarre. Mais Clarence ne le nie pas. Son frère, il le destinait à prendre la tête de la famille. Même si tout le désignait lui.

Les disputes avec son père ne s'arrangent pas. Elles sont encore plus violentes qu'avant. Et Clarence aime passer ses nerfs sur les objets se trouvant aux alentours. Le ton monte toujours. Clarence déteste les reproches. Il fait toujours de son mieux. Il est toujours le meilleur. Il ne comprend pas. Pourquoi son père veut-il tellement que Clarence soit un bon garçon ? Il ne voudrait pas qu'il soit un zombie, non plus, une poupée sans vie ni conscience ? Ironie. Il finit par frapper son père. C'est pas sa faute, c'est celle de son paternel, pour lui mettre autant la pression. S'il croit qu'il va gentiment devenir chef de la famille quand il sera majeur, il rêve.

Pour achever son plan de contestation de l'autorité parentale, la veille de sa majorité, Clarence a fait ses affaires et est parti de la maison. Il s'est étrangement engagé dans l'armée. Il a laissé une lettre à son frère, et une à sa mère. Son père peut aller se faire voir. Clarence est le meilleur partout. Il le fait exprès. C'est dans sa nature de vouloir être le meilleur partout. Et son égo et sa confiance n'en sont que dédoublés. Clarence n'est qu'un petit con, il le sait. Il profite un max de la situation. Son refus de l'autorité lui fait plusieurs fois contester les ordres. Et ça il en est fier. Et il sait à chaque fois que comme il prend la bonne décision et vu qu'il est le meilleur, on ne lui tapera pas sur les doigts. En plus, il n'a pas peur de se retrouver au trou.

Un jour, la guerre a commencé. C'est la crise. Le nombre de soldats est insuffisant. Clarence espère sincèrement que son frère est trop jeune pour pouvoir être enrôlé. Il ne sait même plus quel âge il a. Il se contente de vivre sa vie. Il est devenu égoïste ? Il hausse les épaules en se disant qu'il l'a toujours été. Sa conscience en profite pour pousser une gueulante. Oui, tu es égoïste. Tu devrais en avoir honte. Il n'y prête pas attention, comme à chaque fois. Qu'elle se taise. Il n'a pas besoin de conscience, il a son cerveau.

Bataille. Sang. Boue. Epée. Casque et armure trop lourds. La tête de Clarence bourdonne. Il a de la sueur qui lui pique les yeux. Il voit flou. Il a envie de vomir. L'odeur est atroce. Il fait chaud. Son estomac danse la java. Il a tué plusieurs pauvres mecs. Et sa conscience a profité de sa faiblesse d'esprit pour recharger au galop. Tu tues des innocents. Clarence rétorque que personne n'est innocent dans une guerre. Il devient fou. Il se parle à lui-même. Comme s'il avait besoin de ça maintenant. Batailler contre lui en plus du mec qui est en train de charger face à lui. Oh mon dieu, il est énorme. Une vrai masse de muscle. Clarence se baisse et lui tranche le mollet. Il tombe. Il enfonce l'épée dans sa gorge. Il retire son casque et le lance au hasard, espérant qu'il heurte la tête d'un soldat ennemi.  Il heurte la tête d'un soldat allié. Courant vers lui, Clarence va s'excuser et l'aider à se relever. Il se fige en voyant que c'est son frère. Un soldat ennemi essaye de profiter de la situation, rejoint par deux autres. Clarence en a eu deux sur les trois. Le troisième, ce sombre connard, comme l'insulte Clarence dans son esprit, lui plante son épée dans le ventre. Clarence s'écroule, tient fermement l'épée pour qu'il ne puisse pas la récupérer. Un magnifique mouvement du frangin fait valser la tête du malotru. Clarence a tout juste le temps de glisser un dernier mot d'amour à son frère avant de sombrer dans l'inconscience.

Clarence se réveille la tête lourde et les cheveux pleins de boue. Il se lève plutôt facilement. Il s'attendait à être plus courbaturé que ça. Il regarde autour de lui. Il y a trop de cadavres. La bataille est finie. Le soleil brille. Clarence a l'impression qu'il nargue le monde, qu'il se plaît à faire sécher encore plus vite la peau déjà pourrissante des jeunes cadavres. Clarence pense à mille choses à la fois. Il regarde les cadavres, cherche si son frère en fait partie. Puis se souvient de sa blessure au ventre. Il l'inspecte, la touche, ne sent rien. Il se souvient. Sa tête lui fait mal. La peur lui tord le ventre. Il a compris. Il est mort. Il s'en souvient. Et se met à pleurer. Doucement d'abord. Puis ensuite tellement fort qu'il a besoin de se rasseoir.

Il reste une ou deux bonnes heures à pleurer ainsi. Puis il se lève et se met à errer. Il cherche son frère. Il ne l'a pas trouvé. Il est soulagé. La nuit venant, il vient récupérer ses affaires. Il déserte. De toute façon, on le croit mort. Ce qu'il est. Clarence sèche péniblement ses yeux. Il se rend compte qu'il ne sent pratiquement plus rien. Qu'il marche encore plus vite qu'avant. Les larmes lui remontent aux yeux. Et ça le fait chier. Il se jette dans l'eau. Son incapacité à dire si elle est froide ou pas le gène un peu plus. Au village suivant, il achète du fil et une aiguille, écoute les rumeurs. Il recoud son ventre et regarde la lune. Il se sent seul. Il repense à tout ses actes. Qui lui semblent si futile. Il ne regrette pas ses derniers mots, cependant. Il sourit nerveusement. Il se met en route vers chez lui. La curiosité le pousse à aller voir les réactions de sa famille.

Arrivé là-bas, il a la surprise de trouver aussi son frère. Il boîte, se tient à une canne. L'armée l'a renvoyé chez lui. Clarence est encore plus soulagé. Son frère ne mourra pas à la guerre. Tout le monde porte du noir. Sa mère a les lèvres pincées. Signe qu'elle est gênée et qu'elle se retient de pleurer. Son père est tout pâle. Son frère lit un livre. Ils ont tous l'air fatigué. Son père craque le premier. Les lamentations et les remords, encore une fois. Sa mère brise son masque pour pleurer avec lui. Clarence, surpris au possible, a l'impression que le monde s'écroule sur ses épaules. Il s'enfuit en pleurant, comme un lâche.

Quelques jours après, Clarence a atteint le royaume de Pandora. Il est à la capitale. Avec ses économies, il loue une chambre. Des gens très sympathiques. La dame est vendeuse dans une épicerie et monsieur tient une librairie. Il a besoin d'aide. Clarence se propose. Son contrat est honnête. Il ment et se fait passer pour un vampire. Ces braves gens n'en ont rien à faire. Clarence leur est reconnaissant.

Clarence travaille beaucoup. Et lit en même temps. Il passe ses nuits à lire. Il a presque fini de lire tout les livres de la boutique. Il s'efforce d'avoir meilleur caractère. Et finalement, il se rend compte qu'aider les gens et voir leur sourire lui fait du bien. Il a envie de voir plus de leur sourire. Il a envie qu'on lui sourit. Il a envie qu'on lui soit reconnaissant. Son égoïsme est toujours là, oui. Son égo et sa fierté aussi. Mais Clarence se rend compte qu'il a besoin des autres. Il a besoin d'attention. Il se calme. Il se sent serein. Sa mort lui a enlevé des poids, il a l'impression.


Le vieil homme a fini par mourir de vieillesse. Il n'avait pas d'enfant. Il était mort à la guerre. Il n'avait pas eu la force d'avoir un autre. C'est Clarence qui a hérité de la boutique. Sa femme est morte quelques mois après lui. Elle a légué la maison à Clarence. Clarence pleura leur mort. Dans la ville, on parle de la maladie d'un vicomte habitant pas loin. On parle du fait qu'il est encore plutôt jeune, que ses enfants sont encore mineurs... Clarence écoutait distraitement les commérages de la vieille dame pendant qu'il l'aidait à chercher le livre qu'elle voulait. Par politesse, Clarence pose des questions. Il manque de tomber de son tabouret en entendant son nom de famille.

Après le départ de la vieille dame, il ferme la boutique et part en voyage. Il court aussi vite qu'il peut vers chez lui. Il entre par les cachettes secrètes de son enfance. Escalade les murs là où il sait que les pierres lui permettent de le faire. Il sent l'excitation et les souvenirs revenir. Il a tellement l'impression que ça ne fait pas si longtemps que ça. Pourtant, déjà quarante ans ont passés depuis qu'il a quitté la maison. Il court vers l'ancienne chambre de son frère. Qui est une chambre d'enfant. Il court vers la chambre de son père. Il a croisé beaucoup de servants, mais pas son père. Effectivement, la chambre de son père est occupé. Il voit quelqu'un allongé sur le lit. Clarence s'approche. Des bruits de talons claquant sur le sol indiquent à Clarence que sa mère court après lui. Il s'en fiche. Il veut voir le vicomte mourant.

Pâle et maigre, le frère de Clarence gît dans le lit. Il lit un livre, posé sur une liseuse. Il n'a même plus la force de porter un livre dans ses mains. Clarence n'a d'yeux que pour le presque-mort dans le lit. Il fixe Clarence. Et se met à pleurer. Il pense que la mort, sous l'apparence de Clarence, vient pour l'emmener. Clarence tombe à genoux, prend la main de son frère. En riant nerveusement, il lui dit qu'il est revenu d'entre les morts il y a longtemps. Clarence dit qu'il ne pouvait pas ne pas venir voir son frère une dernière fois avant sa mort. C'est un flot de larmes chez les Hopkins. Son frère meurt en paix, heureux d'avoir revu son frère.

Clarence rencontre sa belle-sœur et sa nièce. Une jeune fille de vingt-deux ans. Au caractère fort. Elle porte un pantalon d'équitation. Elle refuse de pleurer quand on met son père en terre, à côté de son grand-père. Et quand elle sent les larmes couler sur ses joues rebondies, elle s'énerve. Elle a les cheveux noirs des Hopkins et les yeux gris de sa mère. Elle est mage de l'eau. Elle aime galoper, lire et manier l'épée. Elle sera à la tête de la maison Hopkins, plus tard. Elle aimerait bien pouvoir laisser ça à quelqu'un d'autre mais elle est malheureusement fille unique. Et elle a déjà dit qu'elle se plierait aux volontés de la famille. Clarence la trouve courageuse. Il l'aime bien.

Il reste plusieurs jours auprès de sa belle-soeur. Elle lui raconte la mort de son père et de sa mère, son mariage avec Lawrence. La naissance de Ludmilla. La prospérité qu'a connu la maison Hopkins. Tout ce qu'elle raconte sur Ludmilla conforte les sentiments de Clarence à son égard. Elle ressemble à son père. Avec un côté râleur propre à Clarence en plus. Il boude à la remarque de son frère, rapportée par sa belle-soeur.

Ludmilla prend la tête de la famille. Le discours qu'elle fait en temps que nouvelle dirigeante est beau. Elle laisse ses larmes se montrer, cette fois. Sans perdre le fil de son discours. Elle est belle. Elle est fière. Elle fera une excellente chef de famille. Clarence échange son adresse avec elle. Il veut quand même garder un lien avec sa famille. Elle promet de lui écrire souvent.

Il repart serein. Il transforme la boutique. Il en fait un cabinet de curiosité. Et accessoirement, une boutique de potions. Il en est fier. Il l'écrit à sa nièce dans sa première lettre. Les affaires tournent bien. Il a des économies de côté. Le voisinage l'aime bien, bien qu'il soit un "vampire". Elle, elle lui écrit sa rencontre avec son futur mari. Qu'elle a choisi elle-même. Il était hors de question qu'elle subisse un mariage arrangé. Tout va bien. Chacun vit sa vie. Ils s'échangèrent des lettres jusqu'à ce qu'elle meurt. Son fils reprit la correspondance. Et ainsi de suite.


Clarence a eu toutes sortes de visages en face de lui. Toutes sortes de commandes. Toutes sortes de comportements. Clarence se plaît à analyser le comportement de chacun. Il aime lire les sens cachés derrière les lignes des lettres qu'on lui envoie. Il vivait sa vie tranquille. Ainsi passaient les années. Qu'elle ne fut pas sa surprise quand il fut soudainement attaqué par un chasseur de vampire. Bien sûr, il se doutait que tôt ou tard quelqu'un viendrait essayer de lui faire la peau. Mais bon, ça faisait tellement longtemps que tout les voisins savaient qu'il était un "vampire" et qu'ils s'en fichaient comme de leur premier lange... Il faut croire que des rumeurs ont circulé, ou qu'un voisin en manque d'argent a vendu une info. Bref, c'est pas le moment de discuter. Enfin, si. De toute façon il peut pas mourir. Il entame la discussion. Il se défend. Ose dire " mais de toute façon, je peux pas mourir, tirez et vous verrez. " Ce qui malheureusement, arrive. Et Clarence ne bronche pas. Il se met à rire face à la tête incrédule du pauvre Sacha Novak. Qui vire cramoisi. Pour se faire pardonner, il lui refourgue un poison contre les vampires. Lui dit que si jamais il a besoin de quelque chose, il peut venir ici. Et depuis cet incident, Clarence vit toujours aussi tranquillement.


  


IV. DERRIÈRE L'ECRAN.

TON PSEUDO ? AWESOME AKANE WESH MA GUEULE /PAN/
QUEL ÂGE ? 20 ans.
COMMENT TU ES VENU ICI? SUIS-JE OBLIGEE DE REPONDRE ? /PAN/
TES IMPRESSIONS ? Trop de vi- /PAN/
TU CONNAIS LE CODE ?
Code:
Nous jouons tous un rôle dans ce monde.

FICHE PAR FALLEN SWALLOW




Dernière édition par Clarence L. Hopkins le Lun 24 Aoû - 16:10, édité 5 fois
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Sacha F. Novak
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MessageSujet: Re: Savez-vous ce qu'est un cabinet de curiosité ? ♠ Clarence   Savez-vous ce qu'est un cabinet de curiosité ? ♠ Clarence Icon_minitimeVen 14 Aoû - 21:19

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bonjour. ❤
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Arkann Yliz
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MessageSujet: Re: Savez-vous ce qu'est un cabinet de curiosité ? ♠ Clarence   Savez-vous ce qu'est un cabinet de curiosité ? ♠ Clarence Icon_minitimeSam 15 Aoû - 12:48

Rebienvenue, bonne chance pour la fiche owo/
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Joshua Smith
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MessageSujet: Re: Savez-vous ce qu'est un cabinet de curiosité ? ♠ Clarence   Savez-vous ce qu'est un cabinet de curiosité ? ♠ Clarence Icon_minitimeLun 24 Aoû - 17:05

WAAAAAAAAAAAAH. Comment Clarence il est trop cool. Choupi. N'aw. Câlin >W<
J'adore son caractère et son évolution perso <3 (p'is il est bow/paf/)
Y'a deux trois fautes par-ci par-là mais sinon c'tout très bien, je te valide p'tite tête o/


CHER MEMBRE


Tu es dorénavant validé, toutes mes félicitations ! Mais il te reste encore quelques étapes pour être en règles...

♦ Tu peux recenser ton avatar par ici !
♦ Il y a aussi une place pour ton métier et pour ton familier.
♦ Profites-en pour accepter ou proposer des RPs !
♦ Pour que tout soit bien en ordre, tu peux répertorier tes rencontres ici, et tu as un grenier fourre-tout .
♦ En cas de problème, la boite à MP du staff reste ouverte.

Passe un bon moment sur le forum ^^


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MessageSujet: Re: Savez-vous ce qu'est un cabinet de curiosité ? ♠ Clarence   Savez-vous ce qu'est un cabinet de curiosité ? ♠ Clarence Icon_minitime

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